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A une passante

from Full Moon Fever by The Imaginary Suitcase

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about

Un de mes poèmes favoris de Charles Baudelaire. Jean-François Durdu plays the fiddle

lyrics

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

credits

from Full Moon Fever, released September 1, 2013
Words Charles Baudelaire, music Laurent Leemans

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The Imaginary Suitcase Nivelles, Belgium

Folk/singer-songwriter duo led by a grumpy Belgian guy voicing his considerations about life, death, and the confusing bits inbetween.

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